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49.3 : Braquage à la française

NON aux 64 ans ! NON aux 43 annuités de cotisation…

RETRAIT de la réforme MACRON des retraites !

Ils/elles ont osé le 49.3 !

NE LAISSONS PAS FAIRE !

ON NE LÂCHE RIEN !

Primes dans la filière Bibliothèques :
où en est-on ?

47-1 à l’Assemblée, 44 alinéa 3 et vote bloqué au Sénat…

NON au passage en force ! TOUTES et TOUS mobilisé·es ce mercredi 15 mars !

Cher·e collègue,

Temps de débat parlementaire réduit et contraint… Vote bloqué au Sénat…

Le gouvernement cherche à passer en force son projet de réforme rejeté massivement par les salarié·es et les citoyen·nes…

Ce mercredi 15 mars, la commission mixte paritaire Assemblée-Sénat est réunie…

Vers un petit arrangement entre quelques un·es ?

Contre toute l’intersyndicale, l’écrasante majorité des salarié·es et de la population ?

NE LAISSONS PAS FAIRE !

ON NE LÂCHE RIEN !

NON aux 64 ans !

NON aux 43 annuités de cotisation pour le taux plein !

à l’appel de l’intersyndicale

MERCREDI 15 MARS 2023
GRÈVE ET MANIFESTATIONS
UNITAIRES, ENCORE !

À Besançon, à 14h au Parking Battant

À Montbéliard, à 14h30 au Champ de Foire

À Belfort, à 10h devant la Maison du Peuple

À Pontarlier, à 12h Place d’Arçon

À Lons et Dole, à 9h aux 4 ronds-points de la ville (opérations villes mortes)

 Soutenir et participer à l’action syndicale, se syndiquer SNASUB-FSU !

Pour tout contact : https://snasub-besancon.fr/je-me-syndique/

Ne restez pas isolé.e, rejoignez notre réseau de solidarité et de lutte syndicale !

Grève : Mode d’Emploi…

La Grève

Longtemps, la mission d’intérêt général des agents de l’État a été considérée comme s’opposant à ce qu’ils bénéficient du droit de grève. La grève était considérée comme une rupture du lien d’emploi. Le droit de grève et les droits syndicaux ne sont reconnus aux agents publics que depuis 1946.

La Constitution garantit le droit de grève. Le droit de grève appartient aussi aux non-titulaires de droit public comme de droit privé.

La Réglementation

La cessation concertée de travail doit être précédée d’un préavis émanant d’une des organisations syndicales les plus représentatives sur le plan national, dans la catégorie professionnelle ou dans le service intéressé. Les grèves locales sont possibles, et le préavis peut émaner d’une section syndicale, par exemple dans un établissement public. Le préavis doit parvenir 5 jours francs avant le déclenchement de la grève : il doit indiquer ses motifs (succinctement) et être adressé à l’autorité qui a la responsabilité du service, sur le plan national ou au sein de l’établissement touché. Il indique la date de la grève et sa durée, limitée ou non. Les agents n’ont pas à se déclarer grévistes : c’est à l’administration de recenser les présents et les absents.

Effet sur la rémunération

Le fonctionnaire ayant droit à rémunération après « service fait », ce critère est la base des retenues sur rémunération. Toutefois, la retenue est calculée selon le principe du « trentième indivisible » : le fonctionnaire suspendant ses activités de service durant une partie d’une journée (ou n’exécutant pas tout ou partie de ses obligations) est susceptible de subir la retenue de la journée. Les agents de l’État sont ici moins bien traités que ceux des autres fonctions publiques (territoriale, hospitalière) où la retenue est moindre pour des grèves d’une heure ou d’une demi-journée. La retenue sur traitement ne doit pas dépasser la quotité saisissable (proportion de la rémunération annuelle saisissable, progressive par tranche de revenus). Les avantages familiaux et les indemnités représentatives de logement sont maintenus. Une retenue effectuée à tort ouvre droit à des intérêts moratoires.Être en grève un vendredi ne peut impliquer la retenue du week-end que si l’agent est également en grève le lundi.

Les retenues sur salaires seront ou non pratiquées par l’administration, selon le rapport de forces, qui sera ici en réalité déterminant.

Limitations du droit de grève

La réquisition doit faire l’objet d’un décret en Conseil des ministres. Par ailleurs, certaines limitations sont possibles pour des personnels d’autorité ou indispensables à la sécurité des personnes, des biens, à la continuité de l’action gouvernementale ou à l’ordre public. La limitation doit concerner uniquement, au sein des services indispensables (services préfectoraux, de sécurité, de distribution d’électricité…), le seul personnel nécessaire. Dans la mesure où ces limitations ne reposent sur aucune base légale et réglementaire, l’appréciation de leur bien-fondé dépendra du juge. De nombreuses administrations ont vu leurs circulaires « précisant » le droit de grève attaquées devant la juridiction administrative. Le rapport de forces est déterminant pour fixer l’étendue des limitations que l’administration prétendra apporter à l’exercice du droit de grève.

La Constitution précise que le droit de grève « s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent », mais le législateur n’a que récemment et pour certaines professions seulement (transports, enseignants du premier degré) précisé ses conditions d’exercice.

Interdiction du droit de grève

Elle concerne seulement les militaires, les magistrats, la police.

Nécessité du droit de grève

C’est par la grève qu’ont été arrachées la plupart des améliorations des statuts, des conditions de travail et de rémunération. Le droit de grève, c’est celui de se battre pour le maintien et le développement des autres droits ; il rappelle que les agents publics sont eux aussi des salariés. Par l’exercice effectif de leur droit de grève, les agents publics luttent pour leurs droits et l’amélioration du service public dont ils sont, avec les usagers, même si on essaye parfois d’opposer les intérêts des uns et des autres, les plus sûrs défenseurs. Le SNASUB-FSU, avec la FSU, se bat contre le processus en cours consistant à réduire le droit de grève dans les services publics.

Exemple de préavis de grève

(date) (Nom, prénom), secrétaire de la section ……. du SNASUB – FSU à Monsieur le…………… ( le Recteur, le Président d’établissement public)

Objet : préavis de grève le……..

Monsieur le ………, J’ai l’honneur de vous informer que la section ( académique, locale) du SNASUB-FSU dépose un préavis de grève pour le (date), afin que les personnels puissent participer, s’ils désirent s’y associer, à une à une action de grève portant sur (les salaires, la précarité, la défense du service public, etc. ). Je vous prie de croire, Monsieur le ………., en l’expression de mon dévouement au service public.

Texte

Circulaire du 30 juillet 2003 relative à la mise en œuvre des retenues sur la rémunération des agents publics de l’Etat en cas de grève

Travail en bibliothèque : et si on parlait pénibilité…

Retraite et le partage des richesses

L’évolution du rapport actif / inactif est un faux argument 2

L’évolution du rapport actif / inactif est un faux argument

car il ne tient pas compte de celle de la productivité du travail

RÉFORME DES RETRAITES
Retrait du projet de réforme gouvernemental !
NON à la retraite à 64 ans
et à l’allongement de la durée de cotisation !

LE 7 MARS, TOUTES et TOUS DANS LA RUE !
À l’appel de l’intersyndicale,
« mettons la France à l’arrêt ! »
À l’appel « Mettons la France à l’arrêt ! »

LE 8 MARS, TOUTES et TOUS DANS LA RUE AUSSI !
À l’appel des organisations féministes
et de l’intersyndicale, GRÈVE FÉMINISTE !
À l’appel des organisations féministes
et de l’intersyndicale, GRÈVE FÉMINISTE !

Une mobilisation exceptionnelle !

Les grèves et manifestations des mois de janvier et février ont montré l’opposition majoritaire des citoyen·nes en général et des salarié·es en particulier au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans. Les sondages d’opinion indiquent que près de 7 interrogé·es sur 10 sont favorables au retrait de la réforme.

Un passage en force gouvernemental !

La courte phase de discussion à l’Assemblée nationale est contestée à 55% par la population qui considère que le gouvernement est avant tout responsable des tensions parce qu’il n’a pas laissé le temps nécessaire à l’examen du texte. Précisons que le gouvernement a usé d’une astuce (introduire des éléments de réforme dans une loi budgétaire rectificative) pour précipiter des mesures qui auraient dû faire l’objet d’une discussion parlementaire plus longue avec une loi ordinaire.

Pour gagner, une mobilisation massive, intense, déterminée est nécessaire !

Le SNASUB-FSU appelle les personnels administratifs, ITRF et des Bibliothèques à se réunir localement et à définir les moyens d’actions pour imposer les revendications et à faire grève le mardi 7 mars, le mercredi 8 mars et au-delà, partout où cela sera possible.

Nous appelons à participer aux manifestations, aux caisses de grève et à toutes les actions qui seront proposées localement pour faire entendre notre voix parmi la mobilisation unitaire interprofessionnelle.

TOUTES et TOUS ENSEMBLE pour gagner
le retrait du projet de loi gouvernemental !

Métro, Boulot, Caveau …

Le mythe du 1200€ minimum pour tous…

En réalité, la réforme ne contient pas de mesure garantissant un minimum de pension à 1200€ mais seulement une revalorisation de certaines petites pensions, sous certaines conditions, restreintes.

Si la réforme s’applique, 25 à 30% des retraité·es – et environ 40% des femmes retraitées (et 15% des hommes retraités) – recevront une pension inférieure à 1200€ bruts, du fait de carrières hachées ou incomplètes.

Un âge de départ qui compromet des années en retraite en bonne santé…

L’espérance de vie en bonne santé n’est que de 64,1 ans en moyenne ans pour les femmes et de 62,7 ans pour les hommes.

En moyenne, les personnels de la filière ITRF partent à la retraite à 62,5 ans et les personnels administratifs à 62,7 ans. Si les collègues doivent partir à 64 ans, elles et ils seront donc moins en mesure de profiter pleinement de leurs années sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne.

L’argent existe pour financer le progrès social, NON à la régression sociale annoncée…

Les moyens de financement existent pourtant pour sauvegarder et améliorer le système de retraite par répartition, notamment pour faire face à l’accroissement prévu du nombre de retraité·es en rapport avec le nombre des actifs·ves…

Nous avons cependant pu constater que la discussion sur ces moyens de financement alternatifs – dans le débat public comme à l’Assemblée nationale – a été d’emblée rejetée par le gouvernement, tout occupé qu’il est à privilégier les aides publiques (en dizaines de milliards d’euros) directes ou indirectes aux entreprises, sans contrepartie.

Tout occupé qu’il est, aussi, à réduire la fiscalité des plus riches par la suppression de l’ISF et la mise en oeuvre d’une Flat Tax.

Nous revendiquons une autre répartition
des richesses qui permette de financer :

  • Le droit à la retraite dès 60 ans à taux plein pour 150 trimestres cotisés (37,5 années de cotisation) ;
  • La prise en compte des carrières longues et des métiers dits pénibles ;
  • La disparition du système de décote/surcote ;
  • L’intégration de la totalité des régimes indemnitaires dans les grilles indiciaires revalorisées ;
  • L’indexation des salaires sur l’inflation ;
  • Pas de pensions inférieures au SMIC revalorisé.

8 mars : La grève Féministe