Déclaration intersyndicale suite à l’audition bilan de rentrée à l’Assemblée nationale
Nos organisations FSU, UNSA Education, Fnec-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, Snalc et Sud Éducation ont participé mercredi 20 septembre à une table ronde sur la rentrée 2023 dans le 1er et le 2d degré organisée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Toutes nos organisations ont pointé les problèmes rencontrés à cette rentrée : crise du recrutement, salaires, conditions de travail, inclusion et situation des AESH …
En guise de réponse, nous avons reçu de la part de députés Renaissance et Rassemblement national des propos dénigrants, voire insultants. Ainsi Mme Riotton (députée Renaissance) a pointé notre « ton caricatural » et a remis en cause notre représentativité. Puis M.Odoul (député RN) a comparé la séquence pendant laquelle nous nous sommes tous exprimés à « un sketch des Inconnus ». Enfin, M.Chudeau (député RN) a jugé les propos de certains d’entre nous « ridicules et totalement déplacés », nous enjoignant à « nous mettre au niveau » et « à baisser d’un ton » et menaçant de ne pas nous inviter l’an prochain. Tout cela s’est déroulé sans intervention de la présidente de la commission, Mme Rauch (Horizons). Nous avons alors fait le choix de quitter la séance.
de haut en bas, et de gauche à droite : Véronique RIOTTON (Renaissance, Haute-Savoie, coach consultante en RH), Julien ODOUL (RN, Yonne, collaborateur parlementaire), Roger CHUDEAU (RN, Loir-et-Cher, ancien Inspecteur de l’EN) et Isabelle RAUCH (Horizons et présidente de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, consultante)
Nous dénonçons des propos inacceptables. La remise en cause de notre légitimité, pourtant issue des élections professionnelles, les propos moqueurs et dénigrants sont autant de marques de mépris envers nos organisations, mais aussi une forme de mépris pour la réalité que vivent tous nos collègues et les élèves dans les écoles, collèges et lycées.
Nous nous sommes adressés à la présidente de l’Assemblée nationale pour l’interpeller sur les propos tenus qui n’honorent pas la démocratie, dont le respect est un des constituants. Dans la grave crise que traverse notre système éducatif, il y a urgence à ce que les organisations syndicales représentatives soient enfin écoutées et respectées. Il en va de l’avenir de notre service public d’Éducation.
Repyramidage de la Filière des Bibliothèques est enfin dans les tubes ministériels, voilà bien longtemps que nous revendiquions un repyramidage, évidemment beaucoup des raisons de notre demande initiale ont soit disparues ou bien ont évoluées. Néanmoins, cela est une bonne nouvelle et reste nécessaire mais nous ne connaissons pas encore tous les tenants et aboutissants de ce dispositif. Fait important dans le document de travail qui nous a été donné il est écrit « Les personnels de la filière des bibliothèques contribuent, non moins tant que ceux de la filière ITRF, aux activités de recherche des établissements d’enseignement supérieur » et cela dans le cadre de la LPR (La loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030) qui pour rappel, la filière ITRF a bénéficié d’un dispositif de repyramidage similaire. On nous annonce une enveloppe globale de 200 promotions pour chaque liste d’aptitude, soit 50 par an et par L.A., qui s’ajouteraient au nombre de promotions habituel.
Le pyramidage actuel de notre filière ne répond pas aux attentes exprimées par les communautés universitaires, alors même que les personnels présentent souvent des compéten-ces et parfois des diplômes élevés. Les corps d’encadrement supérieur représentent une part comparable à celle d’autres filières (18%), en revanche le corps des bibliothécaires, classé en catégorie A type, seulement 11%, comparé à 37% pour les bibliothécaires assistants spécialisés (BIBAS, de catégorie B) et 33% pour les magasiniers (catégorie C).
Si la structure n’est pas défavorable pour sa pointe de la filière, en revanche pour les catégories C et B cela n’est pas ou plus cohérent : en particulier pour les compétences à faire valoir. Ce que le MESRI propose c’est de majoré les contingents des listes d’aptitudes « de droit commun ». La L.A. « de droit commun » pourrait se porter à contingents majorés pour les magasiniers en BAS et les BAS en Bibliothécaires. Cela supposera obligatoirement un accord des ministres de la Transformation et de la Fonction publiques et de celui chargé des Comptes publics. Il est proposé actuellement d’abonder à une cinquantaine de plus de possibilités par corps sur les 4 prochaines années de 2024 à 2027).
Si cela est une première avancée cela reste insuffisant au besoin réel d’évolution dans la carrière de notre filière, mais cela est, en particulier, pour le passage de C en B être en deçà de ce qui est fait pour la filière ITRF. En effet, il faudrait à minima calquer les possibilités de plus de C en B sur celle de la filière ITRF, et donc d’augmenter au moins d’une vingtaine de possibilités supplémentaires de C en B.
Une autre question d’importance n’est pas totalement tranchée c’est celle du périmètre. En effet, la filière Bibliothèque est à vocation interministérielle et donc de ce fait cela nécessite une unité de gestion mais pour l’instant le dispositif étant une proposition MESRI, seul les per-sonnel·le·s de la filière affecté·e·s dans le supérieur seraient concerné·e·s. Nous revendi-quons évidemment une égalité de traitement pour toute la filière et en particulier pour ceux se trouvant à la Culture qui représentent plus d’un quart des agents, car il reste sous la responsabilité en gestion de la ministre de l’ESR, et qu’étant donné la vitalité des mouvements des personnels de la filière entre les 2 ministères, ce repyramidage calibré ESR risquait d’avoir des effets de bord. La DGRH nous a indiqué qu’ils ouvraient des discussions avec le ministère de la culture. Ceci est donc à suivre de près.
Mais ne boudons pas notre joie, c’est un premier pas et les discussions ne font que commencer, Le SNASUB-FSU contribuera à faire avancer ce dossier dans l’intérêt de tous les agent·e·s de la filière bibliothèque
Déclaration intersyndicale suite à l’audition bilan de rentrée à l’Assemblée nationale
Nos organisations FSU, UNSA Education, Fnec-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action, Snalc et Sud Éducation ont participé mercredi 20 septembre à une table ronde sur la rentrée 2023 dans le 1er et le 2d degré organisée par la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Toutes nos organisations ont pointé les problèmes rencontrés à cette rentrée : crise du recrutement, salaires, conditions de travail, inclusion et situation des AESH …
En guise de réponse, nous avons reçu de la part de députés Renaissance et Rassemblement national des propos dénigrants, voire insultants. Ainsi Mme Riotton (députée Renaissance) a pointé notre « ton caricatural » et a remis en cause notre représentativité. Puis M.Odoul (député RN) a comparé la séquence pendant laquelle nous nous sommes tous exprimés à « un sketch des Inconnus ». Enfin, M.Chudeau (député RN) a jugé les propos de certains d’entre nous « ridicules et totalement déplacés », nous enjoignant à « nous mettre au niveau » et « à baisser d’un ton » et menaçant de ne pas nous inviter l’an prochain. Tout cela s’est déroulé sans intervention de la présidente de la commission, Mme Rauch (Horizons). Nous avons alors fait le choix de quitter la séance.
de haut en bas, et de gauche à droite : Véronique RIOTTON (Renaissance, Haute-Savoie, coach consultante en RH), Julien ODOUL (RN, Yonne, collaborateur parlementaire), Roger CHUDEAU (RN, Loir-et-Cher, ancien Inspecteur de l’EN) et Isabelle RAUCH (Horizons et présidente de la Commission des Affaires culturelles et de l’Éducation, consultante)
Nous dénonçons des propos inacceptables. La remise en cause de notre légitimité, pourtant issue des élections professionnelles, les propos moqueurs et dénigrants sont autant de marques de mépris envers nos organisations, mais aussi une forme de mépris pour la réalité que vivent tous nos collègues et les élèves dans les écoles, collèges et lycées.
Nous nous sommes adressés à la présidente de l’Assemblée nationale pour l’interpeller sur les propos tenus qui n’honorent pas la démocratie, dont le respect est un des constituants. Dans la grave crise que traverse notre système éducatif, il y a urgence à ce que les organisations syndicales représentatives soient enfin écoutées et respectées. Il en va de l’avenir de notre service public d’Éducation.
Repyramidage de la Filière des Bibliothèques est enfin dans les tubes ministériels, voilà bien longtemps que nous revendiquions un repyramidage, évidemment beaucoup des raisons de notre demande initiale ont soit disparues ou bien ont évoluées. Néanmoins, cela est une bonne nouvelle et reste nécessaire mais nous ne connaissons pas encore tous les tenants et aboutissants de ce dispositif. Fait important dans le document de travail qui nous a été donné il est écrit « Les personnels de la filière des bibliothèques contribuent, non moins tant que ceux de la filière ITRF, aux activités de recherche des établissements d’enseignement supérieur » et cela dans le cadre de la LPR (La loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030) qui pour rappel, la filière ITRF a bénéficié d’un dispositif de repyramidage similaire. On nous annonce une enveloppe globale de 200 promotions pour chaque liste d’aptitude, soit 50 par an et par L.A., qui s’ajouteraient au nombre de promotions habituel.
Le pyramidage actuel de notre filière ne répond pas aux attentes exprimées par les communautés universitaires, alors même que les personnels présentent souvent des compéten-ces et parfois des diplômes élevés. Les corps d’encadrement supérieur représentent une part comparable à celle d’autres filières (18%), en revanche le corps des bibliothécaires, classé en catégorie A type, seulement 11%, comparé à 37% pour les bibliothécaires assistants spécialisés (BIBAS, de catégorie B) et 33% pour les magasiniers (catégorie C).
Si la structure n’est pas défavorable pour sa pointe de la filière, en revanche pour les catégories C et B cela n’est pas ou plus cohérent : en particulier pour les compétences à faire valoir. Ce que le MESRI propose c’est de majoré les contingents des listes d’aptitudes « de droit commun ». La L.A. « de droit commun » pourrait se porter à contingents majorés pour les magasiniers en BAS et les BAS en Bibliothécaires. Cela supposera obligatoirement un accord des ministres de la Transformation et de la Fonction publiques et de celui chargé des Comptes publics. Il est proposé actuellement d’abonder à une cinquantaine de plus de possibilités par corps sur les 4 prochaines années de 2024 à 2027).
Si cela est une première avancée cela reste insuffisant au besoin réel d’évolution dans la carrière de notre filière, mais cela est, en particulier, pour le passage de C en B être en deçà de ce qui est fait pour la filière ITRF. En effet, il faudrait à minima calquer les possibilités de plus de C en B sur celle de la filière ITRF, et donc d’augmenter au moins d’une vingtaine de possibilités supplémentaires de C en B.
Une autre question d’importance n’est pas totalement tranchée c’est celle du périmètre. En effet, la filière Bibliothèque est à vocation interministérielle et donc de ce fait cela nécessite une unité de gestion mais pour l’instant le dispositif étant une proposition MESRI, seul les per-sonnel·le·s de la filière affecté·e·s dans le supérieur seraient concerné·e·s. Nous revendi-quons évidemment une égalité de traitement pour toute la filière et en particulier pour ceux se trouvant à la Culture qui représentent plus d’un quart des agents, car il reste sous la responsabilité en gestion de la ministre de l’ESR, et qu’étant donné la vitalité des mouvements des personnels de la filière entre les 2 ministères, ce repyramidage calibré ESR risquait d’avoir des effets de bord. La DGRH nous a indiqué qu’ils ouvraient des discussions avec le ministère de la culture. Ceci est donc à suivre de près.
Mais ne boudons pas notre joie, c’est un premier pas et les discussions ne font que commencer, Le SNASUB-FSU contribuera à faire avancer ce dossier dans l’intérêt de tous les agent·e·s de la filière bibliothèque
La FSU a envoyé le courrier ci-dessous au ministre de la Fonction publique. Les femmes fonctionnaires ont en effet perdu le bénéfice des bonifications pour enfants. Les premières femmes victimes de cette disposition de 2003 commencent à arriver en nombre à l’âge de départ à la retraite.
Or, on sait que ces bonifications ne réussissent même pas à compenser l’inégalité de pension entre les femmes et les hommes, elle-même issue d’une inégalité de salaire et de carrière qui perdure. Ainsi, si on laisse la règlementation en l’état, cette suppression de droits va conduire à une diminution drastique de la pension des femmes fonctionnaires et à une aggravation des inégalités !
Il est temps de revenir sur cette injustice majeure, la FSU tiendra régulièrement informé sur les réponses du gouvernement et les avancées sur ce dossier.
L’ensemble des organisations syndicales ont claqué la porte lors de la réunion salariale dans la Fonction publique pourtant très attendue par l’ensemble des agent.es. Le dégel de 1,5% du point d’indice est loin d’être à la hauteur et les autres propositions sont soit retardées dans le temps soit ne relèvent que de l’indemnitaire pour quelques un.es.
L’ensemble des agent.es verront le point d’indice augmenter de 1,5% au 1er juillet 2023 et, en janvier 2024, bénéficieront d’une attribution de 5 points d’indice supplémentaires. La moyenne d’augmentation sera de 2,5% dans un contexte d’inflation de 5,1%. Pour les agent.es des catégories C et B, passé.es aujourd’hui sous le niveau du SMIC, une attribution supplémentaire, jusqu’à 9 points d’indice, viendra compléter les échelons aujourd’hui au minimum FP. Ceci aboutira à des carrières affichant une augmentation de 34,46 euros brut sur 12 ans pour les catégories C et de 19,69 euros bruts en 4 ans pour les catégories B. Une prime pouvoir d’achat en « one shot » sera versée à la moitié des agents mais soumise au bon vouloir des employeurs publics dans la Fonction publique territoriale.
Pour la FSU, seul un mécanisme d’indexation de la rémunération indiciaire sur les prix doit être à l’ordre du jour ! Une telle mesure aurait comme avantage d’assurer le niveau des pensions des collègues partant à la retraite. En outre, ceci contribuerait à maintenir l’unité de la Fonction à publique qui est aujourd’hui interrogée par le caractère non général de ces mesures.
La FSU considère ces mesures comme insuffisantes et appelle le gouvernement à revoir sans délai sa copie.
La FSU continue d’intervenir pour gagner une vraie revalorisation à la hauteur de la cherté de la vie et de la reconnaissance du travail et de l’engagement de tous les personnels de la Fonction publique pour l’intérêt général et au service du plus grand nombre.
Pour l’abrogation de la réforme MACRON des retraites, on continue !
Malgré un très haut niveau de mobilisation des salarié·es de ce pays, rejoints par de très nombreux jeunes, le président de la République n’a pas retiré son projet de réforme des retraites, projet injuste, brutal et injustifié.
Cette mobilisation est à mettre au crédit de l’intersyndicale qui a réuni toutes les organisations syndicales du pays pour revendiquer le rejet du projet de loi.
La mobilisation unitaire contre la réforme, pour son retrait puis pour son abrogation a gagné une très large majorité sociale dans le pays. Et elle a contraint le gouvernement à passer en force au Parlement — par l’utilisation du 49.3 et l’a obligé à promulguer une loi qui n’aura finalement pas été votée par le Parlement.
A l’injustice sociale de la retraite à 64 ans pour 43 annuités cotisées pour le taux plein, ils ont ajouté le déni démocratique accentuant ainsi une crise politique, des millions de salarié·es et de citoyen·nes pouvant faire le constat des limites et contradictions « démocratiques » de la constitution de la 5e République…
Dans le même temps que l’exécutif passait en force, il adoptait une politique de maintien de l’ordre problématique. Elle vise souvent à intimider les manifestant.es des imposants cortèges, particulièrement les jeunes, par l’utilisation des interdictions préfectorales à manifester ou par la multiplication des mises en garde à vue, nombreuses, pour rien. Elle mène dans certaines villes à une répression et à des mutilations inacceptables.
Ces faits ont occasionné de nombreux signalements, par la Défenseure des droits, mais aussi par des organisations de défense des droits de l’Homme (la LDH et Amnesty international, notamment).
Loin d’être intimidé par de telles pratiques, le SNASUB-FSU renouvelle son appel en direction des personnels qu’il représente pour continuer la mobilisation contre la réforme MACRON des retraites. Nul répit pour un gouvernement qui choisit la voie de la régression sociale plutôt que le partage des richesses pour financer à la hauteur des besoins notre système de protection sociale !
Le SNASUB-FSU appelle, avec sa fédération, la FSU et dans l’unité intersyndicale complète à la grève interprofessionnelle le mardi 6 juin prochain et à participer massivement aux manifestations de rue, avec casseroles ou pas ! Une seule solution, l’abrogation ! NON à la retraite à 64 ans, OUI à la retraite à 60 ans pour 150 trimestres cotisés !
L’inflation contre nos salaires et notre pouvoir d’achat… Ça suffit comme ça !
Avec une inflation constatée à près de 7 % pour le seul mois de mars, mais à deux chiffres pour les produits alimentaires et l’énergie, les personnels constatent chaque jour les pertes importantes de pouvoir d’achat.
Cette réalité s’impose même au gouvernement puisqu’il a été contraint d’augmenter par décret le SMIC ce qui a engendré aussi l’augmentation du minimum de traitement dans la fonction publique (FP), à l’indice majoré (IM) 361.
Cette inflation forte — produite par une spéculation importante surfant notamment sur des guerres et les crises climatique et énergétique — produit une dégradation très forte des conditions de vie de millions de salarié.es du pays ; tout comme pour les personnels de nos filières.
L’augmentation du minimum FPà l’IM 361 a eu pour effet de rendre encore plus visible le scandale absolu que représente la « smicardisation » de nos grilles de rémunération. En effet, l’indice 361 submerge désormais les 8 premiers échelons (sur 11) du 1er grade de catégorie C, les 5 premiers (sur 12) du 2e grade (principal de 2e classe) et les 2 premiers (sur 10) du 3e grade (principal de 1re classe).
Les grilles de catégorie B sont aussi touchées : les 3 premiers échelons (sur 13) de la classe normale.
Et l’écart entre le SMIC et le début de carrière des corps de catégorie A s’amenuise de plus en plus ! (7 points d’écart par exemple avec le 1er échelon du corps des assistant·es ingénieur·es).
Cette perte très significative de notre pouvoir d’achat est aussi le résultat de dizaines d’années de blocage de la valeur du point d’indice.
L’heure est donc à exprimer avec force nos revendications salariales, pour gagner enfin un salaire décent pour vivre de notre travail ; un salaire décent qui reconnaisse aussi nos missions et métiers, à leur juste place, au service du public.
Pour obtenir enfin des salaires augmentés, pour vivre décemment, nous revendiquons :
un traitement minimum fonction publique fixé à 1 850 € nets ;
70 points d’indice pour toutes et tous comme mesure immédiate sur l’ensemble de la grille indiciaire ; et donc la reconstruction des grilles pour sortir nos carrières des eaux du SMIC ;
une revalorisation du point d’indice à 6 € bruts ;
l’indexation des salaires et des pensions sur les prix ;
l’intégration des primes revalorisées dans le traitement indiciaire ;
l’indexation des pensions sur les salaires.
Le SNASUB-FSU dénonce vivement la smicardisation des traitements des personnels qu’il syndique, dans les trois catégories ; nous souhaitons que le mouvement social unitaire contre la réforme des retraites exprime aussi son exigence de l’augmentation générale des salaires et des pensions.
L’annonce présidentielle de la réforme de la voie professionnelle : chronique d’une mort annoncée de nos lycées professionnels ?
Le président Macron a annoncé l’ensemble des mesures (12 au total) qui compose sa réforme des lycées professionnels ce jeudi 4 mai dernier. Comme l’ont dénoncé les syndicats enseignants de la FSU, celle-ci vise à adapter l’enseignement professionnel (600 000 élèves) — et l’apprentissage sous statut scolaire — aux besoins directs (en main d’œuvre) des entreprises, aujourd’hui désertées par des actifs qualifiés. L’augmentation prévue du nombre d’heures de stage par élève se ferait au détriment des heures d’enseignement.
Pourtant combattue par une intersyndicale issue des syndicats des lycées professionnels et agricoles, Emmanuel Macron revient à la charge ! Le SNASUB-FSU, syndicat de personnels hors enseignants exerçant aussi dans les lycées professionnels soutient la mobilisation à l’œuvre contre le projet présidentiel. Il y participe pour en exiger l’abandon
Aux 8 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.ce qui implique une prime compensatoire de l’échelon 1 à l’échelon 8 pour ramener les agents à l’indice minimum fonction publique.
Aux 5 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.
Au 1er échelon, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la consé-quence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs
La Catégorie B (SAENES, Tech. RF, BIBAS)
Aux 2 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.ce qui implique une prime compensatoire de l’échelon 1 à l’échelon 2 pour ramener les agents à l’indice minimum fonction publique.
La Catégorie A
Attaché·e de l’administration de l’État (AENES)
Chargé·e d’études documentaires
La Filière ITRF
La Filière Bibliothèque
Personnels ouvriers·ères des CROUS
Aux 10 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à perce-voir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.ce qui implique une prime compensatoire de l’échelon 1 à l’échelon 10 pour ramener les agents à l’indice minimum fonction publique.
Aux 7 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.
Aux 4 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 353 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieur
Aux 4 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 353 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.
Aux 2 premiers échelons, c’est l’indice minimum fonction publique, porté à 361 au 1er mai 2023, qui est mobilisé pour calculer le traitement à percevoir. Ceci est la conséquence de la réglementation fixant l’échelonnement indiciaire du grade qui prévoit des indices inférieurs.