RÉFORME DES RETRAITES
Retrait du projet de réforme gouvernemental !
NON à la retraite à 64 ans
et à l’allongement de la durée de cotisation !

LE 7 MARS, TOUTES et TOUS DANS LA RUE !
À l’appel de l’intersyndicale,
« mettons la France à l’arrêt ! »
À l’appel « Mettons la France à l’arrêt ! »

LE 8 MARS, TOUTES et TOUS DANS LA RUE AUSSI !
À l’appel des organisations féministes
et de l’intersyndicale, GRÈVE FÉMINISTE !
À l’appel des organisations féministes
et de l’intersyndicale, GRÈVE FÉMINISTE !

Une mobilisation exceptionnelle !

Les grèves et manifestations des mois de janvier et février ont montré l’opposition majoritaire des citoyen·nes en général et des salarié·es en particulier au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans. Les sondages d’opinion indiquent que près de 7 interrogé·es sur 10 sont favorables au retrait de la réforme.

Un passage en force gouvernemental !

La courte phase de discussion à l’Assemblée nationale est contestée à 55% par la population qui considère que le gouvernement est avant tout responsable des tensions parce qu’il n’a pas laissé le temps nécessaire à l’examen du texte. Précisons que le gouvernement a usé d’une astuce (introduire des éléments de réforme dans une loi budgétaire rectificative) pour précipiter des mesures qui auraient dû faire l’objet d’une discussion parlementaire plus longue avec une loi ordinaire.

Pour gagner, une mobilisation massive, intense, déterminée est nécessaire !

Le SNASUB-FSU appelle les personnels administratifs, ITRF et des Bibliothèques à se réunir localement et à définir les moyens d’actions pour imposer les revendications et à faire grève le mardi 7 mars, le mercredi 8 mars et au-delà, partout où cela sera possible.

Nous appelons à participer aux manifestations, aux caisses de grève et à toutes les actions qui seront proposées localement pour faire entendre notre voix parmi la mobilisation unitaire interprofessionnelle.

TOUTES et TOUS ENSEMBLE pour gagner
le retrait du projet de loi gouvernemental !

Métro, Boulot, Caveau …

Le mythe du 1200€ minimum pour tous…

En réalité, la réforme ne contient pas de mesure garantissant un minimum de pension à 1200€ mais seulement une revalorisation de certaines petites pensions, sous certaines conditions, restreintes.

Si la réforme s’applique, 25 à 30% des retraité·es – et environ 40% des femmes retraitées (et 15% des hommes retraités) – recevront une pension inférieure à 1200€ bruts, du fait de carrières hachées ou incomplètes.

Un âge de départ qui compromet des années en retraite en bonne santé…

L’espérance de vie en bonne santé n’est que de 64,1 ans en moyenne ans pour les femmes et de 62,7 ans pour les hommes.

En moyenne, les personnels de la filière ITRF partent à la retraite à 62,5 ans et les personnels administratifs à 62,7 ans. Si les collègues doivent partir à 64 ans, elles et ils seront donc moins en mesure de profiter pleinement de leurs années sans souffrir d’incapacité dans les gestes de la vie quotidienne.

L’argent existe pour financer le progrès social, NON à la régression sociale annoncée…

Les moyens de financement existent pourtant pour sauvegarder et améliorer le système de retraite par répartition, notamment pour faire face à l’accroissement prévu du nombre de retraité·es en rapport avec le nombre des actifs·ves…

Nous avons cependant pu constater que la discussion sur ces moyens de financement alternatifs – dans le débat public comme à l’Assemblée nationale – a été d’emblée rejetée par le gouvernement, tout occupé qu’il est à privilégier les aides publiques (en dizaines de milliards d’euros) directes ou indirectes aux entreprises, sans contrepartie.

Tout occupé qu’il est, aussi, à réduire la fiscalité des plus riches par la suppression de l’ISF et la mise en oeuvre d’une Flat Tax.

Nous revendiquons une autre répartition
des richesses qui permette de financer :

  • Le droit à la retraite dès 60 ans à taux plein pour 150 trimestres cotisés (37,5 années de cotisation) ;
  • La prise en compte des carrières longues et des métiers dits pénibles ;
  • La disparition du système de décote/surcote ;
  • L’intégration de la totalité des régimes indemnitaires dans les grilles indiciaires revalorisées ;
  • L’indexation des salaires sur l’inflation ;
  • Pas de pensions inférieures au SMIC revalorisé.