COMMUNIQUE DE PRESSE 1er MAI
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, et la CIP (coordination des intermittents et précaires) appellent tou·tes les salarié·es, toutes les travailleuses et travailleurs à manifester le premier mai pour aider à la réalisation de l’unité pour faire aboutir leurs revendications.
A l’heure où se préparent des plans de licenciements massifs dans l’industrie et le commerce, alors que des centaines de milliards d’euros viennent d’être injectés par l’État dans les grandes entreprises, évidemment sans aucune contrepartie sociale et écologique,
A l’heure où nombre de petites entreprises ne se remettront pas du double effet des crises économique et sanitaire, et ne pourront réembaucher,
A l’heure où le gouvernement se refuse à investir dans l’hôpital public en y créant des lits et des postes, alors que l’épidémie de Covid continue de le fragiliser et de pousser à bout ses personnels, faisant prendre le risque d’une rupture gravissime dans l’accès aux soins,
A l’heure où toute une partie de la jeunesse se trouve sans ressources et sans perspective d’avenir, avec des universités quasi fermées aux étudiant.e.s,
A l’heure où la politique d’éducation est réduite aux dénis d’un ministre incapable d’assurer aux élèves et aux personnels les conditions de travail indispensables à leur sécurité et à leur efficacité,
A l’heure où chaque jour il est porté atteinte, par les services de l’Etat et des Départements, aux droits des étrangers, et en particulier à l’humanité des jeunes mineurs et majeurs isolés vivant dans nos villes,
A l’heure où nos libertés publiques sont sans cesse bridées et réprimées, que ce soit par des lois, des décrets ou les violences policières,
A l’heure où dans le monde, en Europe même et dans les autres continents, travailleur·euse·s et chômeur·euse·s, militant·es des droits humains et syndicalistes, minorités persécutées subissent des agressions de plus en plus violentes parce qu’ils cherchent à s’organiser, à défendre les droits de toutes et tous,
Nous appelons l’ensemble de la classe ouvrière à venir manifester pour exiger :
- de nouveaux droits : pour les jeunes, les personnes privées d’emploi, les travailleurs précaires, qui doivent pouvoir vivre décemment avec des revenus garantis ; nouveaux droits aussi pour les travailleurs exposés aux risques sanitaires et sociaux
- prolongation de l’année blanche pour tous les intermittents de l’emploi discontinu.
- l’arrêt de tous les licenciements
- un plan massif de recrutements à l’hôpital, dans l’éducation et tous les services publics de proximité
- l’augmentation conséquente de tous les bas salaires, des petites pensions et des minimas sociaux
- l’abrogation de la réforme de l’assurance-chômage
- l’abrogation de la loi de sécurité globale
- l’abandon de la réforme des retraites
- Le retrait de la loi de transformation de la fonction publique